Dimanche 23 avril 2017 - carnet de bord du capitaine.

Pas facile de garder un semblant de joie de vivre dans le marasme actuel, malgré les élans solaires qui viennent darder notre peau tanée par les vents cosmiques.

Deuxième adaptation du manga de Kazumasa Hirai (après une production Toho en 1973), ce Wolf Guy échappé des studios de la Toei est un de ces objets pop dont le Japon a le secret, une arme de distraction massive s'aventurant aux confins du politiquement correct histoire de réveiller quelques rires fr

Le roi Kong est de retour avec une pure série B d'aventure fantasy qui expose à chacun de ses photogrammes ses limites, mais réussit pourtant à conserver quelques charmes.

En célébration du renouveau printanier, double ration de son pour les esgourdes curieuses.

Nous évoquions précédemment le tournage de Qu'est-il arrivé à Baby Jane ? comme un acte fondateur. L'expression est sans nul doute grandiloquente mais pas sans fondement.

La nouvelle création de Ryan Murphy n'allait évidemment pas échapper à nos radars, ayant par ici suffisamment louer les vertus d'American Horror Story et de Scream Queens (au passage, deuxième saison sublime – et malheureusement probablement dernière, tant le show satirique est incompris, mais nous

Apnée est le premier long métrage des Chiens de Navarre, pour faire court. Les Chiens de Navarre, c'est au commencement, sur scène (the world is a stage), une troupe libertaire et explosive, prosélytes du spectacle qui explose à la gueule du spectateur en grenade dégoupillée farceuse.

Triste anniversaire s'il en est, celui du jour où l'enfer se déchainait sur terre, plus précisément sur les côtes japonaises, en enchainement catastrophique. Tout commença le 11 mars 2011 par un tremblement de terre, d'une magnitude 9,0, survenu au large des côtes nord-est de l'île de Honshū.

S'il est un réalisateur qui sait, à partir du découpage simple et lisible d'une scène de quotidien ordinaire, distiller une angoisse sourde, c'est bien Kiyoshi Kurosawa.

Avec un peu de retard, on vous livre les nouvelles aventures de l'auto-stoppeur de l'infini, direction cette fois un système planétaire qui aura fait l'actualité terrestre ces dernières semaines, Trappist-1.

Adapté du roman éponyme d'Edward Bunker, Dog Eat Dog est un étonnant film juvénile et grisant.

Office. Bureau, donc. Un titre laconique qui pointe du doigt le monstre-décor où se déroule presque intégralement le premier long du coréen Hong Won-chan, co-auteur du scénario de The Chaser, le film qui révéla Na Hong-jin.

Suite de nos aventures aux confins du multivers musical que notre équipage tente d'épuiser au mépris du danger. Un équipage parti explorer de nouveaux mondes étranges, découvrir de nouvelles vies, d'autres civilisations, avancer vers l'inconnu...

Dans une ambiance refusant tout spectaculaire, embrassant même une ascèse esthétique loin des débordements psychédéliques que pourrait appeler son pitch, The Alchemist Cookbook commence par intriguer, continue par franchement plaire avant de finir par (presque) tout saborder avec dix secondes de tro

Antibirth est le premier long métrage de Danny Perez, compagnon visuel d'artistes indisciplinés tels que Black Dice et Panda Bear pour qui il signa les projections vidéos qui venaient envenimer les concerts.

Si l'on parle beaucoup ici d'images en général, n'oublions pas l'autre passion qui nous anime puisque votre humble serviteur est producteur de musiques électroniques - sans oeillères ni idées préconçues - et aussi dj.

Série au titre programmatique, American Horror Story, s'emploie depuis 6 saisons à dresser la généalogie d'un Mal : celui qui ronge une nation, les États-Unis, construite sur une histoire pleine d'omissions coupables et des rêves sanglants.

Alors que notre cinquième République, à l'aube d'une année électorale qui s'annonce périlleuse, tangue franchement sur des fondations déjà bien fissurées, découvrir enfin Gaz De France fait souffler un vent d'air frais.

Dans Rester Vertical, le temps ne passe pas. Une grossesse, par exemple, se perd dans les replis d'un cut frontal, accouchement face caméra, plan donné au regard sans afféterie puisque c'est la vie.

Techniquement, Seoul Station est la prequel de Train to Busan, réalisée par le même réalisateur Sang-ho Yeon.

Évoquons d'emblée les quelques réserves à émettre sur Train to Busan.

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Manifestation montpelliéraine brandissant en étendard une modernité 2.0 du plus bel effet, le Tropisme Festival nous a cette année invité à colorier à grands coups de feutres mous son ouverture à La Panacée, le centre de culture contemporaine du coin.

Ça aura duré une petite demi-heure. Une petite demi-heure où on aura failli croire être devant un film.

Plions d'emblée les débats: la dose d'inconscience à donner une suite au film de Kubrick est aisément contrebalancée par le talent de son principal artisan, Peter Hyams.

Ce qui frappe, à revoir le film de Sydney J. Furie, est l'efficacité redoutable de son montage. Sans jamais virer au sur-découpage, Furie multiplie les inserts, les angles et les profondeurs de champs, laissant à peine voir les coutures merveilleuses de sa mise en scène.

On a déjà parlé ici de la première saison de Fargo, série en spin-off du film des frères Coen. Et on remet ça à l'occasion d'une deuxième saison d'anthologie, au propre comme au figuré.

Bien décidé à ne pas lâcher son titre de 'panzer de la morale', Alejandro González Iñárritu continue d’égrener une filmographie en perpétuels tours de force, soit une somme de paris plus ou moins risqués censés rompre le spectateur à sa volonté, véritables spectacles totalitaires goûtant peu au hors

Épiloguons sur le dernier film de Ridley Scott, feel good movie par excellence et c'est tant mieux.

"La planète Terre... La ville Tokyo... Comme toutes les villes à la surface du globe, Tokyo est en train de perdre la bataille contre ses deux ennemis les plus mortels : la dégradation de la nature et la pollution.

Étant du genre chafouin à cette période de l'année et anticipant la sage résolution de faire un peu ma pute en 2016, j'ai eu une envie subite de booster l'audience de ce blog confidentiel.

Du coup, un billet sur le dernier Star Wars? Oui mais non.

La cinquième saison de l'anthologie AHS s'avère être une autre étape dans la caractérisation quantique des personnages/acteurs du show.

On revient sur Scream Queens, bel objet über-pop qui arrive à nous faire passer sa méta-dragée sans encombres (on peut désormais le dire, passé les deux tiers de la saison) grâce à un goût certain pour les coups tordus vernis d'un fiel gonflé au gaz hilarant.

F.U.C.K. T.H.E. P.O.L.I.C.E !!! Et fuck la banque au passage, aussi. Rares sont les entités culturelles ayant réussi par deux fois, à plus de vingt-cinq ans d'écart, à braquer le zeitgeist.

On attendait avec une impatience non-feinte la nouvelle production des créateurs d'American Horror Story. Ou plutôt le nouveau programme énoncé une fois encore dans un titre claquant comme le fouet d'une maitresse SM. Scream Queens, donc.

'Cop Car' est un film de son temps.

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